Tsipras est le premier homme politique européen à se faire élire sur des promesses anti-austérité. Il est également un précoce de la politique. Plus jeune Premier ministre grec depuis 150 ans, il a débuté à lâge de 17 ans, alors à la tête dun mouvement lycéen, et il nhésite pas à lancer on veut avoir le droit de choisir quand on va en cours. Un caractère bien trempé, qui lui permettra de faire ses marques sur la scène politique grecque. Dabord aux Jeunesses communistes de son pays, il rejoint le parti eurocommuniste et altermondialiste Synaspismos. Quelques années plus tard mais pas si tard, car à lépoque il na que 33 ans, en 2008, il est élu président de son parti, qui devient Syriza suite à la coalition de plusieurs mouvements de gauche. Cest avec ce même parti qu il remporte hier les élections législatives, à deux voix de la majorité absolue avec 149 sièges sur 300. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables.. Parce que jai pas vraiment de connaissances particulières sur le sujet mais jai limpression en écoutant les EELVco que ce quils imaginent comme résultat au démantèlement cest un pré avec des vaches. Et donc ils hurlent au coût énormissime de lopération. Ce qui paraît logique. Montée au mur des fédérés 2015, pour le 144ème anniversaire de la Commune de Paris. Alexis Tsipras, lhomme sans cravate Il devient le plus jeune premier ministre de la Grèce depuis 150 ans Retrouvez chaque jeudi à 14h30 le dessin d paru dans Politis, accompagné du dessin finaliste non publié. Mais le référendum ne porte pas sur le fait de savoir si Syriza est une fédération social-démocrate. Il pose au contraire une question précise : acceptez-vous oui ou non les conditions proposées par les créanciers. Cest à cette question quil sagit de répondre. Si le oui lemporte, les social démocrates de Syriza seront obligés daccepter les conditions des créanciers ou de laisser la place à un gouvernement qui le fera, avec les effets quon peut prévoir sur les couches populaires grecques. Si le non lemporte, alors les social démocrates de Syriza auront un mandat pour continuer les négociations pour aboutir à un meilleur accord ou bien à pas daccord du tout. Laquelle de ces deux situations est préférable pour le prolétariat grec? Voilà la seule question que devrait se poser un parti véritablement communiste. Je fais partie de ceux qui ont été surpris de la pugnacité de Tsipras et de son gouvernement pour obtenir des concessions de leurs créanciers. Cela voudrait-il dire que Mélenchon au pouvoir manifesterait une telle pugnacité? Ce nest vraiment pas certain. Pour linstant je ne demande quà être convaincu. Bien sur que des gens se sont insurgés. La liste est longue des Cassandres de léducation. Le problème, cest que ces gens ont été disqualifiés par avance au prétexte quils étaient réactionnaires et de droite. Et ça continue, dailleurs Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications. Alors? Alors Juncker fait savoir quil est encore temps pour les électeurs grecs daccepter les renoncements voulus par ses créanciers. Et pour cela, le gouvernement de gauche radicale organise un référendum.
Tout à fait. Il est drôle de constater que le journal de référence de nos classes moyennes boboisées, Le Monde pour ne pas le nommer, fait de ce geste lanalyse inverse : la décision de M. Tsipras dorganiser un référendum est une façon de refuser dendosser lui-même léchec des négociations et de sen défausser sur le peuple grec : cest une preuve de faiblesse politique. Cela ne devrait étonner personne. Les classes moyennes sont toujours traumatisées par le référendum du 29 mai 2005, et convaincues quil ne faut surtout pas demander au peuple de trancher les grandes questions. Celui-ci est tout juste bon à choisir tous les cinq ans lequel des deux candidats aura lhonneur de faire la politique néo-libérale qui plaît à Bruxelles. Consulter le peuple, cest de la faiblesse politique. Un gouvernement fort est celui qui fait ce quon lui dit sans demander son avis à personne. Peut-on raisonnablement envisager de lancer un mouvement revendicatif, à quelque niveau que ce soit, avant den avoir évalué les tenants et aboutissants en particulier les conséquences dun éventuel échec? Tout cela, excusez-moi, me semble tout de même encore assez gauchiste..
Cest dautant plus stupide que le PC grec avait une carte à jouer avec, dans sa manche un atout : avoir été constamment opposé à lUE et leuro. Il pouvait tout à fait souscrire à la tenue du référendum sans renier sa position.